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QUELQUES INFOS SUR LES MOTS CROISÉS
 
 
Les mots croisés sont un jeu connu dans le monde entier. Son but est de retrouver tous les mots d’une grille grâce aux définitions données en annexe. Des définitions sont données pour toutes les lignes (mots horizontaux) et toutes les colonnes (mots écrits verticalement) de la grille : ainsi les mots de ces deux directions s’entrecroisent, d’où le nom de mots croisés. 
Le jeu se déroule sur une grille dont la forme est généralement (mais pas systématiquement) rectangulaire. La grille est composée de cases blanches et de cases noires. Les cases noires servent de séparateurs, c'est-à-dire que toute série de cases blanches contiguës comprise entre deux cases noires et situées, soit sur une même ligne, soit sur une même colonne, correspond à un mot qu’il faut trouver. Cependant, il existe une exception : les cases blanches coincées entre deux cases noires mais isolées n’ont pas à correspondre à des mots ; par conséquent, l’auteur d’une grille de mots croisés ne fournit jamais de définition pour ces mots d’une seule lettre. Un amateur de mots croisés s’appelle un « cruciverbiste » ou un « œdipe », tandis que l’auteur de mots croisés s’appelle un « verbicruciste » ou un « mots-croisiste » (ou un « sphinx »).


Repérage
Pour indiquer aux cruciverbistes l’emplacement dans la grille des mots correspondant aux définitions, le verbicruciste utilise l’un des deux systèmes suivants :
•   ou bien numéroter chaque ligne et chaque colonne de la grille ; il peut y avoir d’ailleurs plusieurs variantes, puisque les colonnes peuvent être numérotées en chiffres arabes (1, 2, 3, etc.) ou en chiffres romains (I, II, III, etc.) ou même en lettres majuscules ( A, B, C, etc.), et il en est de même pour les lignes. Le plus souvent, et c’est plus commode pour le cruciverbiste car cela évite les confusions, le système utilisé pour les lignes est différent de celui  des colonnes.
•   ou bien numéroter « à l’anglaise », c’est-à-dire surcharger (en chiffre écrits tout petits) les cases initiales de tous les mots (horizontaux et verticaux), ce système étant en général réservé aux grilles de grandes dimensions. Dans une grille de mots croisés, il n’est pas tenu compte des accents, cédilles, apostrophes ou traits d’union. Les cases blanches ne contiennent donc que des lettres simples (toujours écrites conventionnellement majuscule dans les sol
utions)
 
Règles
Les mots croisés sont un des rares jeux n’ayant pas vraiment de règles strictes. Autour d’une grille, il n’y a que deux joueurs qui généralement ne se voient pas et ne se connaissent pas. L’un pose le problème, tandis que le second cherche à le résoudre. Cependant un verbicruciste talentueux s’efforce de respecter plus ou moins les règles suivantes (mais rares sont ceux qui les respectent toutes exactement) :
•   Ne pas trop charger la grille en cases noires ; une proportion de 12% est assez courante ; 18% est le signe d’un travail d’amateur ou bâclé, tandis que 6% relève de l’exploit.
•  Pendant longtemps, une grille remarquable de 7 x 7 établie par Gabriel Raymond en 1989 et publiée dans le Nouvel Observateur en 1994 a détenu le record des mots croisés sans case noire ; Elle figure d’ailleurs dans l’édition 2000 de Livre Guinness des records. Mais avec l’avènement des micro-ordinateurs très puissants et de la sagacité de certains, celui-ci a été battu plusieurs fois. Jean-Charles Meyrignac détient actuellement le record de la plus grande grille ne comportant aucune case noire : une grille de 8x9 de 72 cases. Des grilles 9x9 ont été découvertes, deux en 1996 par Laurent Bartholdi et trois en 2007 par Brice Allenbrand mais elles sont toutes symétriques : les trois verticaux se retrouvant à l’horizontale, ce sont en fait des mots carrés.
•  Certains verbicrucistes comme Roger La Ferté privilégient le strict respect de la langue et composent des grilles comportant de 12 à 15 % de cases noires, d’autres préfèrent s’astreindre à des grilles plus blanches, quitte à s’autoriser quelques libertés avec le langage (par exemple, en acceptant des termes d’Argot). Chez les anglo-saxons, l’aspect « casse-tête » est privilégié et la proportion de cases noires est en moyenne nettement plus importante qu’en France.
•  Proposer autant que possible des définitions subtiles (par exemple : « suit le cours des rivières » qui, selon Tristan Bernard, définit « DIAMANTAIRE »), énigmatiques, fallacieuses ou amusantes : les jeux de mots et les calembours, même approximatifs ou de mauvais goût, sont souvent appréciés (par exemple le mot « GNÔLE » peut être défini par « donne des tripes à nos hommes »).
•  Respecter une certaine rigueur grammaticale : par exemple, un verbe transitif indirect ne peut pas être défini par un verbe (ou une expression verbale) transitif direct, et réciproquement (par exemple respecter pour obéir, ou inversement).

•  Ne pas chercher à terminer une grille délicate en recourant à un dictionnaire pour y trouver un mot inconnu (en général un nom propre), car le cruciverbiste entraîné apprécie de pouvoir résoudre une grille en utilisant sa culture générale mais sans avoir à disposer lui-même d’un dictionnaire ;
•  Limiter l’usage de certaines facilités : sigles rares, mots écrits en style SMS ( par exemple « NRV » défini comme irrité (phonétiquement) », mots tronqués appelés « chevilles » par exemple « BATA » défini comme chef de bataillon, ou « OIR » défini comme fin de non-recevoir ou « RRA » défini comme milieu de terrain) ou, pire encore, lettres extraites d’un même mot, mais non successives (par exemple :  « BSN » défini comme pris de boisson) ;
•  S’interdire les mots en désordre, sauf s’il donne lieu à un joli jeu de mot, comme « UEM » défini par « ému et bouleversé » (Georges Perec).
En revanche, les cruciverbistes apprécient généralement que les verbicrucistes s’autorisent à :
•  Fournir des définitions qui ne soient pas systématiquement des définitions au sens strict, comme celles des dictionnaires, mais plutôt des propriétés du mot à rechercher. Proposer des définitions appréciées (pour leur subtilité), bien qu’elles semblent contredire l’une des règles énoncées ci-dessus : ainsi, « AINE » défini comme centre d’entraînement ou comme fin de semaine est tout à fait correct car ici le verbicruciste n’a pas cédé à la facilité (puisque le mot « AINE » existe bien en tant que tel et correspond même à deux homonymes) mais s’est amusé avec ces définitions trompeuses…
•  Laisser planer le doute sur la présence ou l’absence d’un féminin ou d’un pluriel : ainsi la définition « facile d’abord » peut convenir indifféremment pour « LIANT », « LIANTE », « LIANTS », « LIANTES ».
•  Laisser planer le doute sur la catégorie grammaticale du mot à trouver ; il y a deux façons d’organiser un doute grammatical :
•  soit en utilisant dans la définition un mot qui lui-même présente (au moins) deux formes homonymes appartenant à deux catégories grammaticales différentes ; voici trois exemples : la définition « crevasse » peut correspondre, soit au verbe « MOURUSSE » (à l’imparfait du subjonctif), soit au nom commun « GERCURE » ; de même, la définition « COUVENT » peut correspondre aussi bien au verbe « ENTOURENT » (indicatif présent à la troisième personne du pluriel ) qu’au nom « MONASTERE » ; enfin la définition « AVIONS » peut renvoyer à « POSSEDIONS » (indicatif imparfait) ou encore aux « LATECOERES » qui volaient pendant l’entre-deux-guerres.
•  Soit en s’autorisant une licence par approximation. Il  est également admis qu’une définition telle que « tombe des nues » peut désigner non seulement un verbe à la troisième personne du singulier de l’indicatif présent (comme « CHUTE »), mais aussi un nom ou encore un adjectif ; Toutefois, ce type de licence, s’il est toléré et même apprécié par les cruciverbistes entraînés, ne devrait pas en principe figurer dans une grille réputée facile. Pour les débutants, il convient plutôt d’écrire « il tombe des nues » si l’on veut indiquer un nom (tel que « PARACHUTISTE » ou « PORTEJARRETELLES »), ou « qui tombe des nues » si l’on veut définir un adjectif (comme « PLUVIAL » ou « SIDERE ».
•  Le moyen le plus courant pour ce type d’approximation utilise une définition contenant, comme ci-dessus, une forme verbale à la troisième personne du singulier de l’indicatif (présent ou imparfait ; c’est notamment le cas du célèbre « vide les baignoires ou remplit les lavabos » de Renée David qui définit brillamment le mot « ENTRACTE ». Le second moyen est un peu moins ambigu : utilisant une forme adjectivale, il peur correspondre, soit bien sûr à un adjectif, soit à un nom (mais pas à un verbe). Donnons pour exemple « habitué au soleil » qui peut faire penser à « HALE » ou « BRONZE »  mais aussi à « ACROBATE » ou « GYMNASTE ». De Tristan Bernard, on peut aussi donner l’exemple célèbre suivant : « PIANO » défini par  « moins cher quand il est droit ».
 

Résolution
Il est rare que le cruciverbiste trouve les solutions à toutes les définitions dès la première lecture (si c’est le cas, c’est que la grille, trop facile pour lui, ne lui procure aucun plaisir. Aussi doit-il très souvent recourir à la déduction ou à l’élimination. Les astuces les plus simples sont les plus classiques : elles consistent par exemple à placer toutes les terminaisons féminines ou plurielles (mais il y a parfois des pièges), les R terminaux des verbes à l’infinitif (mais attention aux verbes des second et troisième groupes…), ainsi que les définitions habituelles de mots courants pour le cruciverbiste (mais plutôt rares ou même carrément inconnues de Monsieur-Tout-le-Monde)
•   Sur la Tille : Is (en référence à Is-sur-Tille)
•  Bête à manger du foin : Io…
ainsi que les possessifs en deux lettres qui se terminent nécessairement par un A. Les cruciverbistes « débutants » commettent généralement quatre sortes d’ « erreurs » :
•  chercher à tout prix à commencer la grille par la « potence », c'est-à-dire par les mots horizontal et vertical  qui commencent sur la première case (gauche) de la première ligne ;
•  « papillonner en écrivant des mots dispersés à l’intérieur de la grille ; multiplier les erreurs, en écrivant prématurément des mots incertains (qui ne sont pas encore croisés - et donc pas confirmés - avec d’autres mots), ce qui complique beaucoup la correction ultérieure de ces fautes ; écrire au stylo, au lieu d’utiliser un crayon (et une gomme).
•  À l’opposé, le cruciverbiste chevronné cherche à attaquer une nouvelle grille dans ses zones de moindre résistance (en général, la dernière ligne et la dernière colonne de la grille, car il peut s’y trouver des lettres terminales facile à trouver comme les S des pluriels, les E des féminins ou les T de certains adverbes ou formes conjuguées), et il n’écrit un mot que lorsqu’ il a au moins une confirmation (sinon davantage pour les cas qui paraissent les plus douteux) par croisement. C’est pourquoi, il peut généralement se permettre de faire une grille directement au stylo et pourtant sans faire de ratures ! En outre, il s’efforce de remplir la grille en respectant une stratégie de croissance progressive où l’ensemble des mots déjà écrits forment à tout moment un groupe unique et compact.
•  Une variante des mots croisés s’appelle les « MOTS FLÉCHÉS » : Fondamentalement, la seule différence est que les définitions, au lieu d’être placées à côte de la grille, sont logées à l’intérieur des cases noires qui marquent le début d’un mot à trouver. En pratique, les mots fléchés sont plutôt d’un niveau de difficulté moins élevé que les mots croisés, car généralement la place manque, dans les cases noires, pour y loger des définitions subtiles (d’autant plus qu’une proportion assez grande de ces cases noires doivent contenir non pas une mais deux définitions) ; Il existe une autre variété de mots croisés qu’il faut déconseiller aux cruciverbistes débutants : il s’agit des « grilles muettes », dans lesquelles  l’emplacement des cases noires n’est pas connu à l’avance ; Une version un peu moins difficile consiste toutefois à indiquer, soit le nombre de cases noires présentes dans chaque ligne et chaque colonne, soit seulement le nombre total de cases noires ? En pratique, on peut constater que les définitions présentes dans les grilles muettes sont rarement d’un très grand niveau de difficulté, sinon la résolution risquerait d’être quasi impossible !

 
Origine et histoire des mots croisés
Les ancêtres des mots croisés sont les « mots carrés » : constitués de grilles comportant autant de lignes que de colonnes et dépourvues de cases noires, ils ne donnaient lieu qu’à une seule liste de définitions, car les mots placés dans l’ordre des lignes successives se retrouvaient aussi dans l’ordre des colonnes successives.                                                                                                    

C’est l’anglais Arthur Wynne qui par l’invention des cases noires permit au jeu de se développer pleinement, en permettant la dissymétrie lignes/colonnes et en multipliant à l’infini les combinaisons (formes variées des grilles, croisements multiples, mots de longueur différentes, présence possible de plusieurs mots par ligne ou par colonne…). Sa première grille fut publiée le 21 décembre 1913 dans le « New York World ». Son idée fut reprise dix ans plus tard par l’anglais Morley Adams qui sut voir, mieux que lui, le parti que l’on pouvait en tirer.                                                                                                       

En France, la première grille a été publiée en février 1925. Notons pour l’anecdote le rôle toujours sujet à débat joué par les mots croisés lors… du débarquement. Pendant la guerre, à Londres, un membre des forces armées habilité à connaître les secrets du jour J a constaté avec effroi que certains noms de codes improbables, par exemple Utah, Omaha, Neptune, Mulberry et Overlord, étaient apparus à plusieurs reprises et à peu de jours d’intervalle, peu avant le 6 juin 1944, dans les solutions des mots croisés de Daily Telegraph qu’il avait l’habitude de résoudre chaque matin en allant travailler. L’auteur des mots croisés du DT (se 1925 à 1962), Leonard Dawes, un a priori paisible professeur, fut promptement arrêté et longuement interrogé, mais rien de probant ne pût être établi contre lui et l’on conclut officiellement à une extraordinaire coïncidence. Néanmoins, les dernières recherches historiques (Cf ; La Guerre Secrète, Antony Cave Brown, éd. Pygmalion) tendraient à revenir sur ces conclusions.                                                                                                                                    Parmi les grands maîtres de la spécialité, on peut citer :
•   Guy Hachette
•   Tristan Bernard
•   Georges Perec
•   René David
•   Max Favalelli
•   Michel Laclos
•   Maître Capello
•   Roger La Ferté
•   Robert Scipion
•   Jean Rossat
•   Benjamin Hannuna
•   Jean-Paul Vuillaume
•   Jean-Paul Cordier
 
Exemples
Le mot « Io » rend de très grands services aux verbicrucistes ; ainsi s’efforcent-ils, pour éviter de lasser les cruciverbistes, d’en varier le plus possible les définitions ; Voici par exemple les vingt-huit définitions qu’en a données Georges Perec :
-   A vu pis
-   A fini sur le plancher
-   Victime de la traite des blanches
-   Aurait pu faire meuh
-   N’a pas aimé sa nouvelle robe
-   Si elle avait été espagnole elle aurait massacré le français
-   Aurait pu faire son beurre
-   Aurait pu faire carrière dans le beuglant
-   Ah, la vache !
-   A été mise à l’Argus…
-   Cœur de lion
-   2 sur 5
-   On l’a envoyée paître
-   A fini sur le pré
-   Se termine avec brio
-   S’en est mis plein la panse
-   Eut la tête près du bonnet
-   Pratiqua l’amour vache
-   On lui a fait une vacherie
-   S’est trouvée toute bête
-   On lui a fait les cornes
-   Morceau de brioche
-   En voiture, mais en marche arrière
-   Voyelles
-   Une rouge et une bleue (1)
-   Aurait dû ruminer sa vengeance
-   Ça lui a fait un effet bœuf
-   Fut mis en taure
-   Prêtresse en sabots
(1) allusion au poème Voyelles d’Arthur Rimbaud (1 rouge 0 bleu)
Et Michel Laclos renchérit : Un premier cas de vache folle (de rage)

Une des grille les plus amusantes de Georges Perec ne contient qu’une case, avec pour définitions :
•   Horizontalement : Voyelle
•   Verticalement : Consonne 
Solution : i. (i est considérée linguistiquement comme une « semi-consonne » dans des mots comme « fiole » ou « adieu ». On appelle ce son i-consonne, ou yod). Communes Les villes d’Eu, Is-sur-Tille et Ay sont fréquemment citées, mais Is-en-Bassigny, semble être ignoré des verbicrucistes.


TYPES ET RÈGLES SELON LES PAYS

Les pays francophones
Les mots croisés en langue française sont généralement plus petits que ceux en langue anglaise et sont de forme carrée ou rectangulaire. Ils comportent en général 8 à 10 lignes et colonnes et totalisent de 81 à 130 cases. Les mots de deux lettres sont tolérés, ce qui n’est pas le cas pour les mots croisés anglophones. Les accents et la plupart des signes diacritiques sont ignorés. Par exemple, en français, le Ê, début du mot ÊTRE, peut doubler avec la lettre É, finale du mot CONGÉ, les deux mots étant écrit ETRE et CONGE.

États-Unis
Dans les mots-croisés américains, les grilles sont carrées et symétriques selon une rotation de 180°. Ainsi si la grille est retournée tête en bas, le dessin formé par les cases noires est identique à celui de la position initiale. Chaque mot contient au moins trois lettres. Le nombre de cases noires est généralement limité au  un sixième du nombre total de cases.

Grille de type américain

Royaume-Uni et Australie
Le design des grilles est similaire à celui des États-Unis, c'est-à-dire qu’en général  les grilles sont symétriques. Par contre le nombre des cases noires est beaucoup plus important, pouvant aller jusqu’à la moitié du nombre de cases. Généralement il n’y a pas de pavés de cases blanches.

Grille de type anglais

Italie
Les grilles italiennes sont généralement rectangulaire et plus grandes que les grilles francophones, les 13 x 21 étant la taille habituelle. Elles ne sont pas symétriques, les mots de deux lettres sont également autorisés et le nombre de cases noires est minimisé. Les noms communs et propres sont autorisés, ainsi que les infinitifs et participes passés des verbes. Il en est de même pour les abréviations. Dans les grilles de grande dimensions il est usuel de mettre au centre de la grille des phrases composées de deux à quatre mots. Comme pour les grilles en français, les accents et la plupart des signes diacritiques sont ignorés.
 

Allemagne
La forme des mots croisés allemands s’apparente à celle des mots croisés anglais, avec aucun pavé de cases blanches.                                                                                                                                En ce qui concerne l’orthographe, les umlauts, ä, ö et ü sont remplacés par ae, oe et ue, de même ß est remplacé par ss.
 
Espagne
La forme des mots croisés espagnols s’apparente aussi à celle des mots croisés anglais.
En ce qui concerne l’orthographe, bien que les digrammes Ch et LL soient considérés comme une lettre chacun, ils occupent deux cases.

 
Japon
Outre la symétrie à l’américaine, le design des grilles japonaises suit souvent deux règles complémentaires : Les cases noires sur les côtés sont réduites au minimum, en général une seule, et les cases de chaque coin sont toujours blanches.
Les règles d’orthographe sont particulières, du fait de la spécificité de la langue japonaise. Dans chaque case blanche est entré une syllabe (un katakana et non un caractère comme dans la plupart des autres langues.     Des mots croisés à remplir avec des kanji sont également produits, mais en très petit nombre car ils sont très difficiles à construire. Bien qu’il y ait trois types d’écritures japonaises, le hiragana, le katakana et le kanji, les trois ne sont que rarement mélangées au sein d’une même grille.


Grille de type japonais

Israël
L’hébreu s’écrit et se lit de droite à gauche et possède un alphabet consonantique (abjad) de vingt-deux lettres. Les voyelles ne sont donc pas transcrites en tant que caractères. Elles sont soit comprises par le contexte, soit entrées en tant que signes diacritiques. Ceci peut conduire à des ambigüités sur certains mots. Les concepteurs précisent souvent ainsi que les solutions doivent être entrées avec ou sans voyelles.
Par ailleurs l’hébreu se lisant de droite à gauche, mais les chiffres romains étant écrits de droite à gauche, des ambigüités peuvent aussi apparaître dans la description des longueurs de mots, particulièrement lorsque la solution comprend une phrase avec plusieurs mots. Différents concepteurs et publications précisent les conventions en usage pour résoudre leurs grilles.



Grille en hébreu

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